Depuis hier, l’application Stopcovid est mise à jour pour devenir « TousAntiCovid ». Cette application contient des informations générales et localisées. Elle reste un outil pour mieux alerter et tracer ses contacts, de manière anonyme, avec un mode d’emploi pour savoir que faire pour se protéger.
Pourquoi StopCovid c’est fini ?
Depuis son lancement début juin, l’application StopCovid a été installée un peu plus de 2,6 millions de fois, soit bien moins que les applications allemandes et britanniques, téléchargées respectivement 16 et 18 millions de fois. Conséquence : peu de personnes se sont déclarées malades sur l’application (7.969 cas positifs) et seules 472 notifications ont été envoyées à de potentiels cas contacts.
Comment la nouvelle application « TousAntiCovid » va marcher ?
Si vous avez déjà Stop-Covid, ne désinstallez par l’application de votre téléphone. La mise à jour se fera automatiquement dès le 22 octobre ! Pour les autres, TousAntiCovid est téléchargeable sur la base du volontariat. Pour économiser la batterie des smartphones, l’une des critiques faites à StopCovid, la nouvelle mouture de l’application n’est pas active en permanence en arrière-plan. Il faut donc l’activer chaque fois que l’on a l’impression de prendre un risque, au même titre que le port du masque ou le gel hydroalcoolique.
Que contiendra-t-elle ?
Le gouvernement a affirmé sa volonté de rendre l’application plus interactive. Alors que StopCovid proposait des fonctionnalités assez basiques, l’offre de service s’étoffe sur TousAntiCovid. La nouvelle application propose de nouvelles informations telles que : comment circule le virus, où vous êtes, où sont les points pour se faire tester, la liste des gestes barrières à respecter…
Quelle sera la technologie utilisée ?
Comme StopCovid, la nouvelle application fonctionne sur un modèle centralisé (par opposition au modèle décentralisé favorisé par Apple et Google). Elle est basée sur le protocole Robert, un protocole de communication via Bluetooth imaginé par des scientifiques spécialisés dans la sécurité des données privées.
L’architecture technique, la même que StopCovid, empêche toutefois de communiquer avec les autres applications européennes. En effet, les applications de traçage des cas de coronavirus d’Allemagne, d’Irlande et d’Italie sont désormais interconnectées dans le cadre d’un système qui pourrait concerner au total 20 pays européens. Mais ce système ne fonctionne pas avec les applications basées sur un protocole « centralisé » choisies par la France et la Hongrie.
Plus d’information sur le site du gouvernement : www.gouvernement.fr/info-coronavirus/stopcovid